Site archéologique des Iroquoiens du Haut-Saint-Laurent.

Situé en Montérégie est une petite bourgade construite par les Iroquoiens du Haut Saint-Laurent, véritable reconstitution d’un village qui nous témoigne de la vie des Premières Nations au XVe siècle, adjacent au site archéologique d’origine.

Les premiers vestiges de ce site archéologique furent découverts par un fermier, Mr. Droulers, qui aurait trébuché sur une pierre pointue dans un de ses champs. En déterrant la dite pierre, il découvrit qu’il s’agissait en fait d’une hache de style amérindienne. Durant des années Mr. Droulers aurait récolté des artefacts et conservés ces derniers dans sa maison.

De vieilles coupures de journaux à la découverte d’un village entier

Le village fut quand a lui officiellement découvert par des archéologues qui ont effectuées des fouilles sur les terres de Mr. Drouler. L’équipe de chercheurs, à l’origine, faisant une collecte d’informations auprès des agriculteurs de la régions, donnant suite à l’hypothèse de la présence d’un ancien village dans les parage estimé par la récollection de nombreux articles de journaux anciens qui stipulait que plusieurs agriculteurs de la régions auraient fait la découverte d’artefacts des Première Nations.

Lorsque les chercheurs frappèrent à la porte de Mr. Droulers pour lui demander si il n’avait retrouver quelques artefacts, celui-ci s’empressa de leur montrer la hache sur laquelle il avait trébuché quelques années précédentes ainsi que les autres artefacts trouvés au fil des ans.

Le site aujourd’hui

Le site archéologique est aujourd’hui préservé à l’étape de champ vague. De nouvelles fouilles sont d’ailleur prévues vers la fin de cet été pour découvrir d’autres artefacts et ecofacts du sol et enrichir par le même fait la collection.

De plus on y retrouve le centre d’Interprétation qui à reconstitué en version beaucoup plus petite un village des Iroquoiens du Haut Saint-Laurent tel qu’existant au XVe siècle de notre ère. Exposition permanente, maisons longues reconstituées et autres présenté par le biais d’une visite commentée.

Ouvert principalement aux groupes scolaires, visite de groupes ou pour une visite guidée, le site offre un bagage impressionnant de connaissances et d’informations sur la culture, la vie et l’alimentation de cette nation mis en valeur par le site et par l’exposition permanente « Kionhekwa ».

Comme grande primeur cette année, il est maintenant possible de vivre une expérience d’immersion en participant à une nuitée dans une maison longue.

Les partenaires et collaborateurs :

Ce site exceptionnel est le fruit de la collaboration de plusieurs acteurs qui font la richesse de l’endroit. En voici quelques-uns  :

Mon expérience de visite :

La raison de base pour laquelle j’ai fait Contexte

Les trois soeurs : une exposition

Maïs, courges et haricots sont à la base de l’alimentation des premières nations. Ces trois soeurs sont complétées par des plantes, champignons, fruits, poissons et gibiers sauvages tel qu’illustré dans les Relations de Jacques-Cartier et des congrégations religieuses établies en terre d’Amérique.

Les base de l’alimentation mais aussi l’ensemble des techniques agricoles et culinaires sont présentées dans l’exposition permanente du site. Expliqué par des artefacts, cartes, maquettes et présentoirs, l’exposition rend le contenu accessible autant à de jeunes enfants qu’à un public adulte qui veut pousser plus loin.

Nomadisme alimentaire :

Les Premières Nations pratiquaient l’agriculture d’une manière asser particulière comparé à notre modèle industriel actuel. Premièrement, ils est bon de rappeler que les Nations Iroquoiennes du Saint-Laurents étaient semi-nomades. Les villages, constitués de maisons longues, étaient construits pour une durée d’environs 15 à 20 ans.

Cette durée de vie d’un village est déterminée du fait de l’appauvrissement des sols dû à l’agriculture par un peuple qui ne connaissait pas le principe de rotation des cultures. Une fois une terre non-productive, la tribu abandonne le village en le laissant intact et part en construire un autre sur un site plus fertile.

Technique agricole :

Avec des pratiques similaires à la permaculture actuelle, les Iroquoiens du Haut Saint-Laurent pratiquaient une agriculture par butte où trois cultures de base se partagent le sol. Les zones cultivées sont souvent en bordure d’un cour d’eau non lointain de l’emplacement du village qui sied normalement sur une butte ou colline.

Cette zone plus humide est aménagée en plusieurs buttes de 1 pied de diamètres sur lesquelles on ensemence successivement le maïs, les haricots et les courges. Cette mixité sur une même butte permet une interaction entre les différentes plantes. Le maïs donne support aux haricots et les feuilles des courges couvrent le bas de la butte conservant un taux d’humidité idéal pour ces trois cultures.

Variétés :

Ici quelques variété principales des trois soeurs tel que cultivées par les Premières-Nations au XVe siècle.

Haricots :

  • Amish nutle bean
  • Early mohawk bean
  • Ga Ga hit bingo bean
  • Flag bean
  • Boston marrie bean

Courges :

  • White scallops

Maïs :

  • Senécal bleu
  • Yellow Clint
  • Black sweetcorn
  • Calico flint
  • Tuscarora white
  • Tuscarora red
  • Tonawanda Senécal cérémonial
  • Long purple cérémonial
  • Hegowa flint
  • Blue and white flint

Techniques culinaires :

Les techniques culinaires des Premières Nations sont relativement simples et adaptés à leur environnement. Les aliments sont soit consommés entiers, préparé tel que les poissons et gibiers encore cuits sur pierre chaude ou incorporés à un bouillis tel la sagamité.

Pour la conservation, des méthodes ingénieuses étaient utilisées. Contrairement aux Européens qui utilisaient le sel, la Nation Iroquoienne du Haut Saint-Laurent fumais ou séchais ses viandes, poissons, maïs, courges et haricots.

Comment éviter rongeurs, insectes et pourriture?

Sans garde manger tel qu’on les imagine aujourd’hui, les villageois conservaient leurs vivres dans la partie haute des maisons longues, soit tressé ou suspendus sur des cordes. L’ingéniosité de cet endroit de conservation viens du fait que la partie supérieure des maison longues étaient emboucanées par les feux du centre de la maison. Par cette boucane constante, les provisions restaient au sec empêchant les moisissures, et les petits rongeurs et insectes ne pouvaient littéralement respirer et survivre dans ces espaces.

En conclusion :

Pour en apprendre plus sur la vie d’un village des Nations Iroquoiennes tel que vue au XVe siècle, je vous invite à visiter ce site archéologique des plus invitant.

La visite guidé permet un véritable contact avec les cultures autochtones d’ici bien au delà de la surface. C’est aussi un beau projet de collaboration entre communautés Mohawk et Québécoise de participer à faire vivre un tel site du patrimoine.

Pour plus d’informations : Site web