Comme plusieurs personnes de plus en plus soucieuses de l’environnement, mais aussi de notre alimentation et de l’économie locale, je participe au programme d’agriculture soutenue par la communauté (ASC) parrainé par Équiterre. Après avoir entendu parler du concept depuis plusieurs années, j’ai tenté l’expérience pour la première fois cet été.
Pour ceux qui ne sont pas familiers avec le concept des ASC, il suffit de le résumé en quelques mots. Vers le mois de février mars, vous vous magasiner un fermier dans la base de donnée des fermes participantes du site d’Équiterre (http://www.equiterre.org/agriculture/paniersBios/listeFermes.php) et payer votre cotisation pour la période de production offerte au début de l’année (vers mars/avril environs).
En « adoptant » une ferme et en acceptant de la soutenir, vous vous trouvez à devenir un co-producteur et à assumer une partie des risque de la production agricole de la saison à venir. L’entente requiert du consommateur d’accepter de récupérer son panier d’aliments biologiques à un point de chute à toutes les semaines pendant la saison estivale. Le fermier nous offre une quantité d’aliments qui varie selon la micro-saison, les conditions climatiques et autres alées de la nature. En général, on ne manque pas de nourriture, on fini quelques fois avec des surplus.
Les denrées alimentaires fournies par ces programmes sont généralement des légumes, quelque fermes offrent aussi la possibilité d’ajouter des livraisons de viandes mais à un prix plus substantiel. L’important pour le consommateur avec ce mode de consommation alimentaire, c’est d’accepter de ne pas avoir le contrôle sur quel variété d’aliment son panier sera constitué à chaque semaines.
En effet le choix varie selon les disponibilités alimentaire du moment et il faut parfois usée d’ingéniosité pour à la fois trouver comment préparer certains aliments, mais aussi comment gèrer et conserver le plus longtemps possible les surplus qu’il est possible d’avoir certaines semaines.
Bien que le contenus de votre panier biologique soit une totale surprise à toutes les semaines pour le citadin moyen, il possède de nombreux avantages :
- Soutiens les agriculteur d’ici contribuant à une souveraineté alimentaire.
- Permet de rétablir les liens entre le producteur, l’aliment et le consommateur, ses modes de productions et ses réalités.
- Permet de savourer des aliments sains et bien plus frais que ce que les supermarchés nous offrent.
- Donne accès a des productions biologiques, à une fraction du prix normalement exigé dans les grandes surfaces.
Pour toutes ces raisons, les ASC sont un moyen intéressant, mais surtout surprenant de se rapproprier son alimentation, de mieux connaître ce que l’on mange et les gens et agriculteurs qui les produisent.
Pour les curieux, voici un exemple de panier reçu cette semaine pour 2 adultes ;
- 3 laitues bostons ;
- 2 lbs de pommes de terres ;
- 1 plant de celeri ;
- 2 zuchinis ;
- 1 concombre anglais ;
- 3 tomates ;
- 3 poivrons ;
- 1 gousse d’ail ;
- 1 plant de brocolis
- 1 casseau de bleuets.
Si vous désirez plus de détails sur les ASC, vous pouvez simplement m’écrire ou encore consulter le site internet d’Équiterre